Les rapports de la Commission spéciale et des auditeurs externes ont été adoptés intégralement à l’unanimité par le conseil. La commission n’a trouvé aucune preuve de dons du Qatar ou du Maroc ayant influencé les politiques ou les programmes de la CSI.
Le Conseil général a décidé que Luca Visentini n’avait plus sa confiance en tant que secrétaire général de la CSI et qu’un Congrès mondial extraordinaire de la CSI serait organisé dès que possible en vue d’élire un nouveau secrétaire général.
Une nouvelle réunion du Conseil général se tiendra début mai afin de désigner un secrétaire général par intérim qui sera chargé d’organiser le Congrès extraordinaire. Dans l’intervalle, la direction politique sera exercée par la présidente et les présidents adjoints de la CSI, et le secrétaire général adjoint Owen Tudor sera chargé de la gestion quotidienne en étroite collaboration avec eux.
Le Conseil général a également décidé de mettre sur pied des groupes de travail ad hoc en vue d’examiner d’éventuels amendements aux Statuts de la CSI, sur le financement des campagnes électorales des dirigeants de la CSI et sur la conformité financière. Ces groupes de travail seront chargés de soumettre des recommandations au Conseil et de donner suite aux conclusions de la Commission spéciale et de l’audit externe relatives aux lacunes considérables dans ces domaines. Le conseil examinera ensuite les modifications qui devront être apportées aux Statuts, aux règles et aux procédures de la CSI et soumettra les modifications appropriées pour adoption au prochain Congrès mondial de la CSI. Les réunions du Bureau exécutif de la CSI en mai et du Conseil général le 10 juin auront pour objet de préparer les propositions correspondantes dont le Congrès sera saisi pour décision.
En outre, le Conseil général a adopté une recommandation de la Commission spéciale portant sur l’établissement d’une politique claire de lutte contre la corruption et d’un code de conduite.
« Les événements des derniers mois ont considérablement nui à la réputation de la CSI. Des leçons importantes ont été tirées et le Conseil général a réaffirmé l’opposition totale de la CSI à toute forme de corruption. Il a décidé des prochaines mesures à prendre au moyen de règles et de procédures nouvelles et renforcées. Nous sommes déterminés à protéger la CSI de toute forme d’influence indue, et même de tout soupçon d’influence. Nous travaillerons de manière intensive pour procéder aux changements nécessaires, tout en continuant de lutter pour les droits des travailleurs et des travailleuses, la justice sociale et l’égalité dans le monde entier » a déclaré la présidente de la CSI, Akiko Gono.