Le processus de récupération de ces terres ancestrales situées dans le département de Presidente Hayes a été amorcé il y a 20 ans. En 2006, la CIDH a tranché en faveur de la communauté, condamnant l’État pour préjudices graves causés aux populations indigènes en raison d’atermoiements injustifiés dans l’enregistrement des terres, lesquels ont conduit à des conditions de subsistance extrêmes et, dans certains cas, à la mort. Les négociations en cours depuis cinq ans avec les propriétaires concernant le prix des terres n’ont toujours pas abouti à un accord.
Dans une lettre aux autorités paraguayennes, la CSI et ses affiliées demandent instamment au président Fernando Lugo de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour faire cesser sur-le-champ l’abattage d’arbres dans les terres ancestrales des Sawhoyamaxa et indemniser la communauté pour les dommages causés.
« La communauté Sawhoyamaxa est en droit de récupérer ses terres ancestrales », a affirmé Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI. « Le président Lugo doit intervenir séance tenante pour qu’un accord concernant les terres puisse être bouclé sans plus tarder. »
Pour plus d’informations, lire la lettre de la CSI au président du Paraguay