Migration

Plus de 200 millions de personnes travaillent hors de leur pays de naissance ou de citoyenneté. Avec leurs familles, les travailleurs et travailleuses migrant(e)s constituent la grande majorité des migrants au niveau mondial. Par conséquent, la migration est d’abord et avant tout une question de travail. Il s’agit de personnes qui se déplacent afin de trouver un emploi décent pour un avenir meilleur pour leurs familles.

La plupart des pays sont des pays d’origine, de destination ou de transit de la migration, et de nombreux pays sont la combinaison des trois. Un traitement inégal des travailleurs et travailleuses migrant(e)s exerce une pression à la baisse sur les conditions de salaires et de travail sur les marchés du travail nationaux. Pour cette raison, il est essentiel d’assurer la protection des droits des migrants afin de parvenir au travail décent pour tous les hommes et les femmes. Les droits des migrants sont des droits des travailleurs et travailleuses.

RATIFICATION DES CONVENTIONS INTERNATIONALES SUR LA MIGRATION
LES DROITS DES MIGRANTS SONT DES DROITS DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES

La Convention n°97 de l’OIT : La Convention sur les travailleurs migrants (révisée), 1949, porte sur l’égalité de traitement entre les travailleurs nationaux et les travailleurs migrants en matière de salaire, de sécurité sociale et d’activités syndicales.

La Convention n°143 de l’OIT : La Convention sur les travailleurs migrants (dispositions complémentaires), 1975, protège les droits humains et les droits du travail élémentaires de tous les travailleurs migrants, et prévoit des mesures contre les abus, tels que l’activité des passeurs et la traite des êtres humains.

La Convention internationale sur les travailleurs migrants et les membres de leur famille (ICMRW) : La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, 1990, garantit à tous les migrants, quel que soit leur statut de migrant, le respect des droits humains élémentaires et l’accès à un niveau minimum de protection tout au long du processus de migration : préparation, recrutement, départ, transit, séjour, éventuellement retour et réintégration dans le pays d’origine.