Les syndicats se mobilisent à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les affilées de la CSI au Ghana, au Sierra Leone, au Congo, au Japon, en Colombie et au Royaume-Uni, entre autres, organisent des activités de mobilisation contre la banalisation et l’impunité de la violence à l’encontre des femmes et des jeunes filles de par le monde.

Bruxelles, le 25 novembre 2008: A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les affilées de la CSI au Ghana, au Sierra Leone, au Congo, au Japon, en Colombie et au Royaume-Uni, entre autres, organisent des activités de mobilisation contre la banalisation et l’impunité de la violence à l’encontre des femmes et des jeunes filles de par le monde.

La violence à l’égard des femmes et des filles est souvent décrite comme la plus tolérée des violations des droits humains ; en effet, un nombre incalculable de femmes et de filles soumises au travail des enfants subissent la violence au travail. « La violence contre les femmes au travail est souvent associée au contexte plus large des atteintes aux droits des travailleurs et de la discrimination de genre en général. L’action ciblée sur le lieu de travail doit faire partie des mesures globales instituées par les gouvernements pour éradiquer la discrimination et la violence à l’encontre des femmes, y compris la traduction en justice des responsables », a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.

Les formes de violence affectant les femmes et les jeunes filles sont multiples. Elles incluent la violence domestique, l’agression sexuelle, le harcèlement sexuel et la traite des êtres humains, entre autres. Aux quatre coins du monde, les activistes se mobilisent pour dénoncer les dynamiques sociales, économiques, politiques et religieuses qui ont, à divers titres, une incidence défavorable sur les droits humains des femmes et comment celles-ci entraînent des mariages forcés et précoces, des mutilations génitales féminines, des meurtres d’honneur, des violences liées à la dot, le viol, y compris le viol comme arme de guerre, l’infanticide féminin et la stérilisation forcée.

D’après une étude publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2005, une femme sur trois dans le monde a été battue, contrainte à l’acte sexuel ou soumise à l’une ou l’autre forme d’abus au cours de sa vie, généralement par une personne connue. La recherche montre que pour les femmes entre 15 et 44 ans il y a un risque plus élevé de décès ou d’infirmité résultant de la violence domestique que de cancers ou d’autres maladies graves, d’accidents de la route ou de guerres.

Les syndicats intensifient leurs efforts pour sensibiliser l’opinion à la problématique de la violence domestique et aux recours possibles pour venir en aide aux victimes.

Pour accéder au dépliant de la CSI « Les syndicats disent non à la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles », prière de cliquer sur la langue de votre choix :

Trade Unions say no to Violence against Women and Girls
Los sindicatos dicen no a la violencia contra mujeres y niñas
Les syndicats disent non à la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles


La CSI représente 168 millions de travailleurs au sein de 311 organisations affiliées nationales dans 155 pays.

www.youtube.com/ITUCCSI

Pour de plus amples informations, prière de contacter le Service Presse de la CSI au: +32 2 224 0204 ou au +32 476 621 018.