Les syndicats saluent l’accent mis sur le travail décent et le dialogue social dans les conclusions du Conseil sur le programme pour l’après-2015

Bruxelles, 29 mai 2015 – Le Réseau syndical de coopération au développement (RSCD) salue l’accent mis sur le travail décent comme moteur du développement durable, tel que mentionné dans les conclusions du Conseil sur un nouveau partenariat pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable après 2015, approuvées par les États membres de l’UE le 26 mai 2015.

Les conclusions du Conseil indiquent au paragraphe 14 que « Il est essentiel de garantir le plein emploi productif et un travail décent, y compris par la mise en œuvre de normes de travail fondées, entre autres, sur les conventions et les recommandations de l’OIT, pour lutter contre les inégalités et l’exclusion sociale. Il est important de disposer de socles de protection sociale adaptés et d’intégrer des mesures de développement inclusif et équitable dans les politiques socio-économiques concernées. Le droit des partenaires sociaux de négocier et de conclure librement des conventions collectives est essentiel. Le dialogue social est pour sa part fondamental si l’on veut renforcer la démocratie et améliorer la transparence. Il faudrait en outre, pour combattre les inégalités, que la législation, les politiques et les pratiques nationales n’excluent personne et garantissent l’accès, sans discrimination, à des services et des biens abordables, adéquats et de qualité. »

Le RSCD se félicite de ce positionnement politique des États membres de l’UE et les encourage à promouvoir cette position lors de la prochaine Conférence sur le financement du développement, qui se tiendra à Addis-Abeba en juillet 2015, et lors du Sommet des Nations unies sur le développement durable, à New York, en septembre 2015.

Le RSCD regrette, toutefois, le manque de fermeté dans la position du Conseil par rapport aux paradis fiscaux, à la fuite des capitaux et aux flux financiers illicites. L’UE devrait s’engager à mettre un terme aux paradis fiscaux – dont certains sont établis dans l’UE – et devrait soutenir la mise sur pied d’un organisme fiscal intergouvernemental. En outre, un plus grand soutien politique est nécessaire pour mettre en place un mécanisme international de rééchelonnement de la dette légitime, sur la base de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en la matière.

Consultez les principaux messages du séminaire de plaidoyer du RSCD sur l’Après-2015 et le Financement du développement.

Cliquez ici pour consulter la réponse du RSCD à la Communication de la CE sur le programme pour l’après-2015.

Consultez la position du RSCD sur le Financement du développement et sur l’Après-2015.