Les syndicats présentent des demandes clés pour un nouveau contrat social lors du sommet du GPEDC sur la coopération efficace au développement

Une délégation syndicale, composée de représentants d’Afrique, d’Asie-Pacifique, des Amériques et de la CSI, a participé au Sommet du Partenariat mondial pour une coopération efficace au développement qui s’est tenu du 12 au 14 décembre à Genève, en Suisse.

Le Sommet sur l’efficacité a fait le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des quatre principes d’une coopération efficace au développement : l’appropriation par les pays, l’accent mis sur les résultats, les partenariats inclusifs, et la transparence et la responsabilité mutuelle.

Les représentants syndicaux sont intervenus dans les discussions sur le financement du climat, la réponse aux multiples défis, l’engagement du secteur privé et la coopération Sud-Sud et triangulaire.

Déclaration du Sommet

Le Sommet sur la coopération efficace au développement s’est conclu par l’adoption de la Déclaration du Sommet, qui guidera les travaux du Partenariat mondial dans les années à venir.

Les syndicats se sont félicités de la déclaration du sommet qui répond aux multiples défis auxquels la coopération au développement est confrontée et reflète la détermination des parties prenantes de la coopération au développement à œuvrer en faveur de priorités clés qui sont conformes à un nouveau contrat social, par le biais de références à :

Participation des syndicats au Sommet

Lors de la session sur le financement du climat, Julius Cainglet, vice-président de la Fédération des travailleurs libres (FFW, Philippines), a souligné la nécessité d’une transition juste qui garantira que personne ne soit laissé de côté dans la lutte contre le changement climatique et comment les principes d’efficacité du développement doivent y contribuer.

Eric Manzi, secrétaire général adjoint de la CSI, est intervenu dans la discussion sur le traitement des défis multiples. Il a souligné la nécessité d’un nouveau contrat social pour faire face aux multiples crises actuelles et l’importance de la coopération au développement pour garantir des investissements dans des emplois décents et respectueux du climat avec des transitions justes. Il a également souligné l’importance de garantir une protection sociale universelle grâce à un Fonds mondial de protection sociale.

Lors de la session sur l’engagement du secteur privé, M. Manzi a mis en avant l’importance des syndicats dans l’organisation de l’économie informelle et l’a illustré par l’exemple de l’organisation des chauffeurs de moto-taxi rwandais. Il a souligné l’importance du dialogue social et de la négociation collective pour garantir le respect des droits lorsque le secteur privé s’engage dans la coopération au développement.

Le secrétaire général adjoint de CESTRAR, Jordi Musoni, est intervenu dans le cadre du dialogue régional de haut niveau pour l’Afrique. Il a appelé les gouvernements à s’engager dans des partenariats inclusifs avec les syndicats sur le développement et la planification économiques, soulignant qu’aucun progrès en matière de développement social et économique ne peut être réalisé sans les travailleurs.

Marita Gonzalez de CGT Argentine a souligné la nécessité de garantir des approches inclusives avec les acteurs non étatiques dans la coopération Sud-Sud et triangulaire et a insisté sur le rôle important des syndicats dans ces processus.

 

En savoir plus

Pour en savoir plus sur le travail des syndicats dans le cadre du GPEDC, contactez Diego López, coordinateur des politiques de coopération au développement - diego.lopez[@]ituc-csi.org".