« Pour promouvoir une reprise durable, il est nécessaire que les déséquilibres et les inégalités sur le marché de l’emploi, qui sont une cause majeure de la crise, soient combattus et évités. Par conséquent, la reprise ne doit pas se baser sur une déréglementation mais ne peut porter ses fruits que si elle est fondée sur des politiques pouvant améliorer le bien-être des personnes – sur une protection sociale meilleure et plus accessible, une négociation collective, des salaires minima plus élevés, une taxation plus progressive, des emplois verts – des politiques énoncées dans le Pacte mondial pour l’emploi » a affirmé la secrétaire générale de la CSI Sharan Burrow, en ajoutant que « par ailleurs, une taxe sur les transactions financières est nécessaire pour contribuer à dégager les ressources destinées à mettre en œuvre ces politiques ».
Cette conférence se tient juste après la publication de l’Évaluation économique intérimaire de l’OCDE qui indique un probable ralentissement de la croissance qui s’établirait à 1,5% dans les pays du G7 au second semestre de l’année – voir les commentaires de la TUAC à l’adresse suivante (en anglais)