Les syndicats à l’événement en parallèle du FPHN « Les compétences pour l’avenir du travail »

Le 17 juillet 2017, Naome Chakanya, du Labour and Economic Research Institute of Zimbabwe (Institut de recherche sur l’économie et le travail du Zimbabwe – LEDRIZ), a pris la parole lors d’un événement intitulé « Les compétences pour l’avenir du travail » marquant la Journée mondiale des compétences des jeunes 2017. L’événement s’est tenu en parallèle du Forum politique de haut niveau 2017.

Cet événement était coorganisé par les Missions permanentes du Portugal et du Sri Lanka, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Jeunesse et l’Organisation internationale du Travail (OIT).

En mettant l’accent sur le rôle du développement des compétences des jeunes dans le cadre du Programme à l’horizon 2030, Mme Chakanya s’est centrée sur deux ODD : L’ODD 4 sur la qualité de l’éducation et l’ODD 8 sur le travail décent. Les compétences et l’emploi des jeunes occupent une place prépondérante dans les deux ODD. L’objectif 4.4 appelle spécifiquement à augmenter considérablement le nombre de jeunes et adultes disposant des compétences, notamment techniques et professionnelles, nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat. Le développement des compétences des jeunes est considéré comme un élément crucial dans la réalisation, d’une part, de l’Objectif 8.3, appelant à prendre des mesures visant à promouvoir la création et la formalisation d’emplois décents et stimulant la croissance des microentreprises et des petites et moyennes entreprises et, d’autre part, l’objectif 8.6, visant à réduire la proportion de jeunes non scolarisés et sans emploi ni formation.

Mme Chakanya s’est ensuite concentrée sur le développement des compétences dans le contexte d’une informalisation élevée et la croissance de l’économie informelle. Afin que les programmes de développement des compétences soient efficaces, ils doivent être adaptés aux divers contextes. Cela signifie adapter les compétences aux réalités des secteurs informels dominants et fournir une formation technique et commerciale ainsi qu’un accès au financement pour les contextes de l’économie informelle également.

En vue de faciliter une transition juste vers des économies écologiquement durables, Mme Chakanya a souligné la nécessité d’intégrer le développement des compétences dans le domaine des énergies vertes aux politiques nationales et sectorielles.

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