Bruxelles, le 14 février 2007 : La CSI a salué le refus du gouvernement français d’inviter le Président zimbabwéen Robert Mugabe au Sommet France-Afrique qui se tiendra à Cannes, le 15 février. Les syndicats français, soutenus par leurs homologues au Zimbabwe, au Royaume-Uni et dans d’autres pays de l’UE, ont appelé les autorités françaises à maintenir les sanctions de l’UE sur le Zimbabwe et de confirmer leur position en déclinant d’inviter Mugabe à la rencontre France-Afrique.

« Par sa décision, le gouvernement français rappelle une fois de plus aux autorités zimbabwéennes que le recours à la répression violente à l’encontre des syndicats, les attaques sur les droits humains fondamentaux et la mauvaise gestion de l’économie nationale sont tout simplement inacceptables », a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. « Le Président Mugabe et ses hommes sont en train de transformer le Zimbabwe en un Etat paria tandis que la souffrance du peuple zimbabwéen est à son paroxysme », a-t-il ajouté.

Les tentatives du Congrès des syndicats zimbabwéens et de ses organisations membres de convaincre les leaders nationaux de changer de direction ont suscité une réaction violente et des actes d’intimidation de la part des autorités. A l’heure actuelle, l’inflation au Zimbabwe dépasse 1500%, les services essentiels sont en pleine déroute et un pourcentage élevé de la population zimbabwéenne est au bord de la famine.
Créée le 1er novembre 2006, la CSI représente 168 millions de travailleurs au sein de 304 organisations affiliées nationales dans 153 pays.

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