L’OISS et l’INSHT analysent le rapport entre l’informalité et les accidents du travail en Amérique latine

Dans le cadre de la stratégie ibéro-américaine sur la sécurité et la santé au travail, l’Organización Iberoamericana de Seguridad Social (OISS) et l’Instituto Nacional de Seguridad e Higiene en el Trabajo (INSHT) du gouvernement espagnol ont publié un rapport intitulé : « Un regard sur les conditions de travail de certaines catégories de travailleurs particulièrement vulnérables. »

Cette publication, qui examine la Stratégie ibéro-américaine sur la sécurité et la santé au travail 2010-2013, passe en revue une série de cas mettant en exergue le lien entre le travail informel et le taux d’accidents du travail et se centre sur certaines catégories de main-d’œuvre particulièrement exposées comme, notamment, les travailleurs et travailleuses des maquilas, les récolteurs et récolteuses de café, de bananes ou de canne à sucre, de même que les professionnels de la santé et les travailleuses et travailleurs ruraux en général.

Pour conclure, José Manzanares, directeur de l’ISCOD, évoque, depuis une perspective syndicale, la réalité en Amérique latine et les progrès engrangés au cours des dernières années en matière de sécurité et de santé au travail, à travers les initiatives mises en chantier par les organisations syndicales et sociales dans le cadre de différents programmes et accords de coopération menés avec le concours de l’ISCOD. L’article s’intitule « Économie informelle, sécurité sociale et santé au travail en Amérique latine et dans les Caraïbes : Expériences syndicales dans le domaine de la coopération ». Il reprend, notamment, les conclusions de la XIIe Rencontre syndicale ISCOD-UGT-CSA tenue à Madrid, en 2009, sous le thème « Travail et sécurité sociale en Amérique latine », dans le cadre des activités de l’Accord de coopération syndicale AECID-ISCOD 2008-2011 (lire en ligne).

D’après Carlos Javier Santos Garcia, coordinateur du programme Stratégie ibéro-américaine sur la sécurité et la santé au travail, « seul l’effort et la responsabilité conjugués de tous les acteurs concernés par la problématique de l’accident du travail et de la maladie professionnelle nous permettront d’accomplir des avancées solides et pérennes ». Dès lors, et en dehors du fait qu’il soit nécessaire d’approfondir et d’enraciner le dialogue social en Amérique latine, Santos García affirme qu’une des valeurs « qui s’est d’ores et déjà concrétisée grâce à la Stratégie ibéro-américaine a été la dynamique sociale qui a vu le jour autour du débat sur son contenu et les contributions que les gouvernements et les partenaires sociaux, employeurs et syndicats confondus, ont apporté envers sa réalisation. »

L’article de Jose Manzanares est accessible en ligne.
La publication est accessible en ligne via la page web de l’Instituto Nacional de Seguridad e Higiene en el Trabajo.

Département de communication. Bureau technique de l’ISCOD. Madrid, le 20 février 2012