Mobilisée devant l’entrée du Congrès des députés qui était sur le point d’accueillir la réunion de la Commission parlementaire chargée des budgets, l’Alliance espagnole contre la pauvreté, qui englobe les syndicats USO, CCOO et UGT, des organismes de la société civile et des ONG du développement a présenté aux députés la solution pour sortir de la crise sans réduire les dépenses sociales : Réduire la fraude fiscale.

D’après Santiago Gonzalez, membre de l’USO et de Sotermun, la symbiose entre les différentes organisations est extrêmement positive ; « Nous travaillons main dans la main et nous encourageons le travail volontaire, tout en améliorant notre pouvoir d’influence, de même que notre incidence sociale. L’Alliance a vu le jour comme une réponse de différentes organisations pour mobiliser la société autour de la mission consistant à centrer l’ordre du jour politique sur la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement. » Une série d’activités décentralisées et unitaires ont été organisées tout au long de l’année, ainsi que dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre la pauvreté.

Au cours de cette action, les activistes, dont certains s’étaient déguisés pour l’occasion, ont remis une « carte au trésor » aux députés. La carte renfermait la formule pour retrouver le trésor perdu : 90 milliards d’euros. Ce pactole pourrait être récupéré moyennant une lutte efficace contre l’exemption fiscale, les paradis fiscaux, l’évasion fiscale, etc., et c’est, dans l’essence, le message que l’Alliance a tenté de transmettre au Congrès en lui remettant une « carte au trésor » qui indique où se trouve l’argent nécessaire pour la réduction du déficit et la garantie des droits sociaux comme la santé, l’éducation ou la coopération au développement.

Article fourni par Area Internacional - USO