« Il est libre parce que des syndicalistes aux quatre coins du monde ont demandé justice », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI. « Et aussi grâce aux pressions faites à travers l’Organisation internationale du travail (OIT), qui s’est montrée critique à l’égard de l’Iran pour avoir manqué de respecter les obligations internationales qu’il a souscrites ».
« Il reste à résoudre une multitude de problèmes graves au plan des droits humains et syndicaux en Iran, y compris des atteintes fondamentales aux droits syndicaux. Tout en accueillant avec réserve cette avancée importante, la CSI et l’ITF réitèrent, au nom des travailleurs et travailleuses du monde entier, leur appel aux autorités iraniennes en faveur de la libération urgente de tous les autres syndicalistes incarcérés. »
David Cockroft, secrétaire général de l’ITF a indiqué : « Cette excellente nouvelle prouve que la protestation porte ses fruits. Nous avons tous mené une lutte longue et intense pour sa libération, comme pour celle de Mansour Osanloo. Mais nous ne pourrons réellement crier victoire que le jour où toutes les personnes incarcérées injustement en Iran seront remises en liberté.
« Nous avons hâte de voir Ebrahim Madadi et Mansour Osanloo reprendre leur place légitime à la direction du Vahed Syndicate. »