« L’éradication des droits fondamentaux des travailleurs à laquelle le régime a procédé d’un simple coup de crayon est destinée à renforcer sa position de pouvoir absolu. Il poursuit des représentants syndicaux simplement parce qu’ils rencontrent leurs membres et refuse d’entendre les appels de l’OIT et de la communauté internationale l’invitant à respecter les droits humains fondamentaux », a expliqué la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow.
Le 9 septembre, les autorités ont annoncé la mise en œuvre de « réglementations destinées aux industries nationales essentielles et à certaines sociétés » qui restreignent considérablement les droits des travailleurs des secteurs des finances, des télécommunications, de l’aviation civile et des services publics, et autorisent le régime à y inclure d’autres industries selon ses desiderata.
« Les autorités ont encore davantage militarisé l’économie et la société, ce qui est parfaitement inacceptable étant donné le rôle important que jouent les îles Fidji au sein des forces de maintien de la paix des Nations Unies. Nous invitons la communauté internationale à se battre avec nous pour défendre les droits des Fidjiens et aider à protéger la société civile avant qu’elle ne disparaisse complètement », a poursuivi Sharan Burrow.
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