La disparition de Basile constitue sans aucun doute une lourde perte pour le mouvement syndical ivoirien mais aussi pour celui de l’Afrique et du monde.
On se souviendra de sa contribution importante dans la défense des intérêts des travailleuses et des travailleurs dans son pays et au-delà à travers les fonctions qu’il a occupées au sein de la CMT (aujourd’hui CSI), du Conseil d’Administration du BIT et de la CSI-Afrique.

Ces deux dernières années, Basile a dû faire face à l’adversité dans son propre pays malgré son état de santé fragile. Arrêté en avril 2011 par le gouvernement ivoirien, il sera détenu dans la prison de Bondiali (700 km d’Abidjan) pendant près de deux ans. La famille syndicale mondiale se mobilisera et dénoncera cet emprisonnement arbitraire jusqu’à sa libération fin décembre 2012.

Nous étions tous heureux de l’avoir revu cette année lors de la Conférence Internationale du Travail en juin dernier à Genève. Comme à son habitude il était jovial, saluant et remerciant tout le monde pour la forte solidarité des camarades pendant son arrestation.

Aujourd’hui, il nous quitte contre toute attente et laisse un vide qu’il sera difficile de combler.

A sa famille, à ses amis et camarades, la CSI exprime ses condoléances les plus attristées et compatit avec eux dans ces moments de douleur.

Puisse son âme reposer en paix.