Comisiones Obreras publie un rapport sur la valeur ajoutée de la coopération syndicale

Grâce au soutien de l’Agence de coopération internationale d’Estrémadure, Comisiones obreras (CCOO) Estrémadure et l’Institut de la paix et de la solidarité de la Fondation 1 de Mayo ont lancé le rapport "Coopération au développement et rôle des acteurs syndicaux dans le cadre du Programme 2030 » dans le but de générer une connaissance dynamique, en réseau et transformatrice de la réalité.

Voici un extrait du rapport :

« Les syndicats doivent avoir (et ont) un rôle important à jouer dans la promotion du développement humain et de la gouvernance durables. En tant qu’organisations sociales pleinement liées aux secteurs productifs, elles offrent une vision différenciée au secteur de la coopération au développement : elles participent à l’élaboration des politiques économiques et du travail, à la promotion de l’emploi et du travail décent, de l’égalité des sexes, de la transition juste, de la santé et de la sécurité au travail, etc. Elles sont très représentatives et ont une expérience significative du travail coordonné tripartite, avec une grande expérience du dialogue social et de la négociation collective... Elles sont sans aucun doute des entités clés pour une redistribution équitable des richesses.

"Les syndicats sont des acteurs à part entière du développement. Par leur travail quotidien de défense de la liberté d’association et des droits de négociation collective, d’engagement dans le dialogue social et de promotion du travail décent, les syndicats sont essentiels à la réalisation du développement durable" (CSI RSCD).
(...)

L’objectif principal de la coopération au développement des syndicats est de lutter contre la violation des droits du travail (syndicalisation, grève, rassemblement, prévention des risques, etc.) Parallèlement à cet objectif central, une série de priorités se dégagent telles que l’extension de la négociation collective, le renforcement du dialogue social, la lutte contre l’informalité du travail, la promotion du travail décent comme élément essentiel du développement, le renforcement des organisations syndicales dans les pays partenaires et la création de réseaux qui abordent les problèmes de la population active de manière globale. »

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