Ce mouvement de grève s’inscrit dans le cadre d’un combat plus large contre les mesures antidémocratiques du gouvernement Milei ciblant les travailleurs, notamment les restrictions imposées au droit de grève et à la négociation collective.

Le secrétaire général de la CSI, Luc Triangle, a déclaré : « Nous sommes solidaires de toute la communauté syndicale en Argentine, qui défend des conditions de travail décentes et des lieux de travail sûrs, ainsi que le droit de s’organiser et de participer à la négociation collective. Ce combat visant à défendre les travailleurs contre les violations incessantes des droits humains et syndicaux perpétrées par le gouvernement Milei doit être cité en exemple.

Nous condamnons les actions et les politiques de ce gouvernement, qui se sont avérées désastreuses pour l’économie et les citoyens. Les travailleurs font l’objet d’attaques permanentes, mais nous sommes là pour soutenir les syndicats : ils ne sont pas seuls.

La communauté syndicale mondiale se mobilisera et luttera partout où les droits syndicaux sont menacés, car s’attaquer à ces droits, c’est s’attaquer à la démocratie elle-même. »

Parmi les politiques antidémocratiques et antisyndicales du gouvernement Milei figurent :

• Les nouvelles lois sur les « services essentiels » qui restreignent davantage encore l’action syndicale.
• Le décret de nécessité et d’urgence (DNU) de 2023 qui réprime les droits universels des syndicats à défendre les droits humains et syndicaux, en criminalisant le militantisme syndical, les manifestations et les actions syndicales.