Lors d’une conférence de presse, le président de la Histadrout, Arnon Bar-David, a déclaré que la grève aurait pour but de forcer le gouvernement à abandonner son projet et de « ramener l’État d’Israël à la raison ».
La réforme viserait à placer les nominations judiciaires sous le contrôle direct du gouvernement, à déposséder la Cour suprême de son pouvoir de contrôle juridictionnel et à affaiblir le contrôle juridique des ministères du gouvernement.
L’annonce de la centrale Histadrout est soutenue par les employeurs, les associations professionnelles, les universitaires et d’autres acteurs essentiels de l’économie et de la société israéliennes. Des manifestations publiques de grande ampleur se succèdent depuis plusieurs semaines, et la Cour suprême et le procureur général ont qualifié la réforme d’illégale.
La CSI soutient pleinement la ferme opposition de la centrale Histadrout au projet du gouvernement, lancé sous l’impulsion des milieux d’extrême droite dans la coalition gouvernementale.