Bruxelles, le 13 février 2007: Un nouveau rapport de la CSI sur l’observance des normes fondamentales du travail en Argentine fait état d’irrégularités dans l’application et la mise en œuvre de ces normes, notamment en ce qui concerne la liberté d’association, la négociation collective et le droit de grève. La CSI a fait coïncider la publication de son rapport avec l’examen de la politique commerciale de l’Argentine à l’OMC, du 12 au 14 février.

Parmi ses critiques, la Commission d’experts pour l’application des conventions et recommandations de l’OIT a relevé qu’en Argentine, les droits syndicaux sont reconnus uniquement au syndicat le plus représentatif d’un secteur donné et d’une région géographique donnée. L’organe de l’OIT a, par ailleurs, critiqué ce qu’elle a décrit comme une tolérance réduite vis-à-vis des actions de grève en Argentine.

D’autre part, cette nouvelle enquête de la CSI fait état de la persistance de la discrimination à l’égard des femmes, des personnes handicapées et des communautés indigènes et souligne le fait que le travail des enfants reste répandu en Argentine.

Le rapport se termine par une série de recommandations et de conclusions adressées au gouvernement argentin, pour remédier aux irrégularités dans l’application des recommandations de l’OIT. Ces recommandations visent, en particulier, à conduire à la formulation de politiques efficaces pour s’attaquer aux problèmes liés aux droits syndicaux, à la discrimination, au travail des enfants et au trafic humain à l’échelon national.

Créée le 1er novembre 2006, la CSI représente 168 millions de travailleurs au sein de 304 organisations affiliées nationales dans 153 pays.

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