Progrès nécessaires à la mise en œuvre de la Convention contre la corruption

À Vienne, lors d’une intervention à l’occasion de la dix-septième session de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale, la Confédération syndicale internationale (CSI) a demandé que des progrès soient rapidement accomplis dans la mise en œuvre de l’importante Convention des Nations Unies contre la corruption.

Bruxelles, le 16 avril 2008 (CIS en ligne) : À Vienne, lors d’une intervention à l’occasion de la dix-septième session de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale, la Confédération syndicale internationale (CSI) a demandé que des progrès soient rapidement accomplis dans la mise en œuvre de l’importante Convention des Nations Unies contre la corruption.

« Cette Convention contre la corruption établit un instrument juridique international et complet, offrant ainsi une occasion unique de venir à bout de la corruption dans le monde », a déclaré Guy Ryder, Secrétaire général de la CSI. Et d’ajouter : « La corruption déstabilise la démocratie et menace le développement ainsi que les droits et les moyens de subsistance des travailleurs et des travailleuses. La CSI estime qu’il est urgent que les Nations Unies enregistrent des progrès dans ce domaine ».

Dans sa déclaration présentée lors de la 17ème session la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale (EN) , la Confédération a insisté sur le besoin urgent de progresser vis-à-vis de la Convention des Nations Unies contre la corruption. La CSI demande que la Commission renforce les capacités de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, l’institution chargée d’aider les États parties à mettre en œuvre la Convention contre la corruption. Faisant remarquer que la décision de créer un mécanisme de contrôle a été reportée à 2009, la CSI a souligné la nécessité pour l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime de renforcer le système actuel d’auto-évaluation et d’adopter des mesures en vue de travailler de façon plus participative en permettant aux organisations syndicales et aux autres ONG de s’impliquer davantage dans son travail.

Enfin, dans sa déclaration, la Confédération syndicale internationale attire l’attention de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale sur les harcèlements dont sont victimes les militants syndicaux qui se sont insurgés contre la corruption. La CSI demande instamment à la Commission qu’elle prévoie prochainement de mener une étude sur des mécanismes envisageables pour rapporter les cas de harcèlement de la part des États à l’encontre de ceux et celles qui dénoncent la corruption.

La déclaration de la CSI a été présentée par Tanja Buzek, de la Fédération syndicale autrichienne – ÖGB, lors de la dix-septième session de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale.


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