Bruxelles, le 24 août 2007 : Dans une lettre (EN) adressée à Mathew Cheung, ministre du Travail de Hong Kong, la CSI a exhorté le gouvernement à intervenir en vue de la résolution d’une grève menée par plusieurs centaines de « plieurs de barres » sur plusieurs chantiers de Hong Kong. L’action collective faisait suite au refus de l’Association des entrepreneurs de la construction d’engager des négociations avec la confédération HKCTU affiliée à la CSI qui représente les travailleurs concernés. L’action collective des travailleurs de Hong Kong a été relayée par une action de grève de solidarité d’un jour organisée le 21 août par leurs collègues de Macao.

Les ouvriers de Hong Kong sont partis en grève le 6 août dernier pour protester contre les bas salaires et demander l’instauration d’une journée de travail de huit heures. La plupart des travailleurs de l’industrie touche un maximum de 600 dollars HK par jour, soit environ la moitié du taux salarial en vigueur il y a dix ans.

« Le refus des employeurs de s’asseoir à la table de négociation avec la HKCTU pour tenter de trouver une issue au différend constitue une véritable cause de souffrance pour les travailleurs et leurs familles et c’est pourquoi nous exhortons le gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent pour les y contraindre », a déclaré Janek Kuczkiewicz, directeur du département de la CSI chargé des droits syndicaux et humains.

Le soutien en faveur des ouvriers en grève à Hong Kong ne cesse de gagner de l’ampleur. A ce propos, le secrétaire général de la CSI, Guy Ryder, a envoyé une lettre de soutien aux travailleurs en grève.

Créée le 1er novembre 2006, la CSI représente 168 millions de travailleurs au sein de 305 organisations affiliées nationales dans 153 pays.

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