Bruxelles, le 13 juillet 2007: La CSI et la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) ont protesté auprès du président iranien Mahmoud Ahmadinejad au sujet de l’enlèvement et du passage à tabac dont a été victime Mansour Osanloo, dirigeant du syndicat des bus, dans la soirée du 10 juillet. Ce jour là, vers 19 heures, M. Osanloo, qui avait pris la parole lors de la réunion du Conseil général de la CSI le 21 juin, a été enlevé et violemment battu par un groupe d’individus dans un autobus de la compagnie Vahed. Ce n’est que le 12 juillet que la famille de M. Osanloo a été informée qu’il se trouvait en détention à la prison d’Evin.

A la lumière des nombreux actes de harcèlement dont M. Osanloo a été victime par le passé, la CSI est fermement convaincue que le mobile de son arrestation se trouve dans son militantisme syndical, ce qui serait inacceptable en vertu de la loi internationale.

En sa qualité de pays membre de l’Organisation internationale du travail, la République islamique d’Iran est tenue au respect des principes fondamentaux défendus par l’organisation, y compris le principe de liberté d’association. Le ministère iranien du Travail a tenté, à plusieurs reprises, de rassurer la Confédération syndicale internationale sur son engagement en faveur des droits des travailleurs et du dialogue avec le mouvement syndical international.
Dans une lettre adressée au président Ahmadinejad, la CSI a exhorté le gouvernement iranien à ordonner la libération immédiate et inconditionnelle de M. Osanloo.

Fondée le 1er novembre 2006, la CSI représente 168 millions de travailleurs au sein de 305 organisations affiliées nationales dans 153 pays.

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