Bruxelles, le 16 janvier 2009: La CSI a condamné le bombardement hier par l’armée israélienne du complexe des Nations unies à Gaza comme un acte proprement inexcusable, dans lequel il est soupçonné que des bombes au phosphore blanc aient été utilisées. Entre temps, l’incursion militaire israélienne à Gaza City se poursuit, alourdissant le bilan des morts et blessés parmi la population civile. L’attaque a fait trois blessés parmi les membres du personnel de l’ONU et a provoqué la destruction de fournitures humanitaires vitales. D’après des dirigeants de l’ONU à Gaza, des munitions au phosphore blanc auraient été utilisées à proximité de zones civiles, ce qui constitue une violation grave du droit humanitaire international. D’après des rapports émanant de Gaza, l’offensive aurait jusqu’à présent fait plus de 1100 morts, parmi lesquels plus de 350 enfants, et 5000 blessés.
« Les gens sont terrorisés et craignent pour leur vie. Des gens innocents, aux quatre coins de Gaza, piégés dans des réduits bondés et insalubres, sans échappatoire possible, constamment confrontés au risque de perdre leur vie. La violence à Gaza doit cesser et le refus de tenir compte des appels provenant des quatre coins du monde en faveur d’un cessez-le-feu immédiat est inqualifiable », a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.
Les allégations récurrentes concernant le recours illégal à des armes au phosphore blanc sont venues alourdir les critiques internationales à l’égard de l’offensive israélienne. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a qualifié l’attaque contre le complexe de l’ONU d’abominable.
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