Promouvoir la démocratie dans la région arabe, c’est aussi mieux défendre les migrants
De la Libye(1) au Bahreïn(2), les travailleurs et travailleuses migrants se retrouvent pris en otage dans le tourbillon des révoltes populaires arabes. Trop souvent exploités et privés de leurs droits élémentaires, ils sont aujourd’hui directement ou indirectement victimes des politiques répressives qui répondent à la vague d’espoir de changement qui balaie toute la région.
Bahreïn : les autorités instrumentalisent des migrants, au risque de mettre leur vie en péril
Sur la petite île de Bahreïn, 77% de la main-d’œuvre est composée de travailleurs et travailleuses migrants, la plupart originaires d’Asie du Sud et affectés aux emplois peu qualifiés et peu payés. La plupart sont des travailleurs temporaires très vulnérables, concentrés dans les secteurs de la construction ou des services domestiques où ils subissent des conditions de vie et de travail particulièrement difficiles
Libye : face à l’urgence humanitaire, priorité à la solidarité
D’après les chiffres de l’OIM et de l’UNHCR, avant que n’éclate le 17 février le mouvement libyen de contestation populaire contre la dictature du colonel Kadhafi, 2,5 millions de travailleurs migrants, dont environ 1 million d’Egyptiens, se trouvaient en Libye. Aujourd’hui, ils seraient encore plus d’un million, beaucoup d’Afrique sub-saharienne.
Pour que les travailleurs sortent gagnants - Lancement de la Campagne Play Fair au Brésil
Aujourd’hui s’ouvre à Rio de Janeiro (Brésil) une conférence internationale organisée par Play Fair et l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB). La conférence se tiendra dans le cadre de la campagne de l’IBB à l’approche de la Coupe du monde de 2014 et de celle de Fair Play à l’occasion des Jeux olympiques de 2016, et officialisera les stratégies et les plans d’action des deux campagnes.
Égypte : Criminalisation des grèves, une trahison pour la révolution
La CSI a appelé le Premier Ministre égyptien Essam Sharaf à renoncer à une proposition de décret visant à criminaliser les grèves. Elles deviendraient ainsi des infractions pénales qui pourraient être sanctionnées par des peines pouvant aller jusqu’à un an de prison et 90 000 dollars d’amende.