« L’annulation des marches et des manifestations à Paris pour des questions de sécurité est une raison supplémentaire pour que le monde du travail montre qu’aucun mur ne peut être dressé entre les problèmes immédiats et ceux à long terme : le climat change déjà maintenant et détruit des emplois et des communautés », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.

Le mouvement syndical participe activement à l’organisation des marches des 28 et 29 novembre en Espagne, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande et en Australie, et des dizaines de centrales nationales, de fédérations sectorielles et de syndicats locaux rassemblent des travailleuses et des travailleurs pour montrer que la justice sociale et la justice climatique ne font qu’une.

« Les travailleurs et leurs syndicats réclament des emplois décents, la justice sociale et la prospérité pour toutes et tous, et la lutte contre le changement climatique rassemble toutes ces revendications », a encore expliqué Sharan Burrow.

Des organisations syndicales de toute la planète prévoient toujours de venir à Paris rejoindre leurs homologues français et d’autres organisations et mouvements sociaux à la COP21 et au Forum syndical pour le climat, dont une partie se tiendra à l’occasion du Sommet citoyen à Montreuil.

« Même sans les manifestations de Paris, les responsables politiques devront rendre des comptes. Nous réclamerons plus fort que jamais un accord climatique qui protège les populations et la planète », a conclu Sharan Burrow.

Lors des rassemblements, les membres syndicaux sont invités à porter des chapeaux verts, personnalisables avec des autocollants de la CSI, pour montrer leur soutien aux emplois et aux actions climatiques.