Anthony est également secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’industrie sucrière, qui est affilié à la fois à l’ITF et à l’UITA. Le 12 février, Anthony a été appréhendé et emmené de force de son domicile par trois officiers militaires en uniforme. Deux heures durant, ses capteurs l’ont conduit à travers des chemins de campagne à proximité de Lautoka en le soumettant à des menaces. Sa famille, y compris ses enfants ont également été menacés.

Le 18 février, Anthony et plusieurs autres responsables syndicaux de l’industrie sucrière ont été convoqués à un entretien avec le Premier ministre fidjien dans une usine de sucre de Ba, dans l’ouest de Fidji. Les représentants syndicaux ont subséquemment été attaqués par des officiers de l’armée alors qu’ils se trouvaient encore dans l’usine, et ensuite emmenés à la caserne militaire de Namaka, où ils ont encore une fois été brutalisés. De nouvelles menaces de violences ont été proférées contre eux lorsqu’ils ont été relâchés de la caserne.

« Nous avons demandé à l’Organisation internationale du travail d’intercéder auprès des autorités des Îles Fidji et continuerons à suivre la situation de très près. Une telle conduite de la part du régime fidjien est absolument inadmissible et constitue une violation grave des droits syndicaux fondamentaux », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.