D’après l’information reçue par la CSI, le dirigeant syndical se trouvait impliqué dans la dénonciation d’actes présumés de corruption, qui mettaient en cause le personnel de direction de la prison de femmes. Il avait préalablement fait l’objet de menaces et avait été victime d’un attentat. La Centrale générale des travailleurs (CGT) a demandé, à maintes reprises, qu’un dispositif de sécurité soit mis à disposition mais ces demandes ont été ignorées par le gouvernement.
Dans une lettre adressée aux autorités colombiennes , la CSI s’est jointe à la CGT pour demander au gouvernement colombien de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour faire la lumière sur les mobiles de cet assassinat et identifier et sanctionner de manière exemplaire les auteurs matériels et intellectuels.
« Les autorités colombiennes doivent prendre d’urgence les mesures concrètes nécessaires pour garantir à tout moment l’intégrité physique des syndicalistes colombiens », a insisté Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.