Acevedo travaillait pour la municipalité depuis 16 ans. « L’ensemble du mouvement syndical national et international se joint à la CSI pour récuser et condamner cet assassinat odieux », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI. « Le Guatemala s’est engagé dans une direction extrêmement inquiétante. Quand des travailleuses et travailleurs paient de leur vie pour exercer leurs activités syndicales, c’est la démocratie elle-même qui est en danger. »
Dans une lettre adressée au gouvernement guatémaltèque, la CSI demande instamment au président Perez Molina de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la vague incessante d’attaques et d’assassinats contre les syndicalistes et les dirigeants des communautés d’autochtones. Il est primordial que ce nouveau crime soit élucidé et qu’il ne soit pas couvert d’un voile d’impunité.