La présentation des chefs d’inculpation par les magistrats, ce 30 août, faisait suite à la mort, deux semaines auparavant, de 34 travailleurs lors d’affrontements avec la police dans la mine de platine de Marikana.
« L’invocation de cette loi de l’objectif commun est tout simplement inadmissible et équivaut, de fait, à une peine collective, qui n’a pas de place dans l’Afrique du Sud postapartheid. À la place, il incombe aux autorités de veiller au plein respect de l’État de droit et de prendre les dispositions nécessaires pour s’attaquer aux causes profondes du mécontentement croissant et, en particulier, de l’inégalité », a dit Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.
La CSI se solidarise avec le COSATU et son dirigeant Zweli Vavi en condamnant les actes de la police et l’inculpation des mineurs pour le meurtre de leurs collègues et appelle à la libération immédiate de tous les mineurs.
Le secrétaire général du COSATU, Zweli Vavi a déclaré hier soir : « Inculper des mineurs du meurtre de leurs propres collègues par la police, il n’y a pas de mots pour décrire cela. Nous demandons qu’ils soient relâchés sur-le-champ. »