« L’élection de la dictature militaire Fidjienne à la présidence du G77 en 2013 fait planer le spectre de la répression sur cet important groupement international de pays. Il y a moins de deux semaines, Fidji a expulsé une mission d’enquête de l’Organisation internationale du travail des Nations unies. À présent, le régime de Commodore Bainimarama sera l’ambassadeur du G77 à l’ONU, alors même que le peuple, les syndicats, les organisations civiles et les médias des Fidji sont la cible de harcèlement et d’intimidation et sont réduits au silence », a déclaré la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow.
Le régime est, néanmoins, soumis à des pressions croissantes. Fairtrade a récemment exprimé sa profonde inquiétude face aux attaques contre les droits des travailleurs dans le secteur sucrier. Aujourd’hui, à Washington, le gouvernement fidjien devra répondre à des allégations selon lesquelles il a violé la législation commerciale des États-Unis en manquant de respecter les droits des travailleurs, ce qui pourrait lui valoir la suspension de ses préférences commerciales.