Les syndicats estiment que ce communiqué intensifie la pression sur le Comité international olympique en faveur du respect des droits fondamentaux des travailleurs, une demande-clé de la Campagne PlayFair menée par les syndicats et les ONG depuis les Jeux olympiques et paralympiques d’Athènes, en 2004.
La secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow, a déclaré :
« En entérinant de façon aussi résolue la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU, ces quatre gouvernements se sont engagés à protéger les droits à des salaires décents, à une rémunération équitable et à la sécurité pour l’ensemble des ouvriers qui construisent leurs infrastructures, des personnels des JO et des travailleuses et travailleurs engagés dans la fabrication des équipements sportifs et des souvenirs.
« Le CIO et les gouvernements des pays hôtes de Jeux olympiques sont désormais prévenus. Les trois prochaines olympiades devront être libres d’exploitation, saines pour tous et meilleures que jamais! »
L’article 23 de la Déclaration de l’ONU stipule :
(1) Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
(2) Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
(3) Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
(4) Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.