Les droits fondamentaux au travail en République de Corée

Le groupe consultatif interne (DAG) dans le cadre de l’accord de libre-échange UE-Corée a publié un avis concernant « Les droits fondamentaux au travail en République de Corée ».

Le Groupe englobe des syndicats, des organisations patronales, des organisations de la société civile, ainsi que le Comité économique et social européen(CESE). Il a pour mandat de conseiller l’UE sur la mise en œuvre du volet développement durable de l’accord de libre-échange. Un groupe similaire a été mis sur pied en Corée.

L’avis publié par le DAG relève les différents domaines où la législation nationale manque d’appliquer pleinement les droits énoncés dans la Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail et propose des amendements dans chacun des domaines concernés. En particulier, le DAG recommande au gouvernement coréen de ratifier les Conventions 29, 87, 98 et 105 de l’OIT en définissant précisément la portée de l’obstruction aux affaires et de résoudre une série de plaintes soumises au Comité de la liberté syndicale.

Le rapport relève diverses pratiques non conformes aux Conventions de l’OIT, notamment le refus du gouvernement d’accorder la reconnaissance au Syndicat coréen des employés de la fonction publique (KGEU) et au Syndicat des migrants (MTU). Le document attire également l’attention sur la situation critique des effectifs temporaires et de la main-d’œuvre en sous-traitance. À ce propos, le DAG recommande que le gouvernement coréen prenne des dispositions pour prévenir la sous-traitance abusive utilisée à des fins de non-respect des droits des travailleurs et qui cible plus particulièrement les travailleuses et travailleurs en situation précaire.

Le rapport a été préparé par le représentant de la CSI au sein du DAG de l’ALE UE-Corée.