Négociations internationales sur les produits chimiques – Conférences des parties des Nations Unies

Les COP à venir, qui se réunissent sous le thème « Un avenir détoxifié : la gestion rationnelle des produits chimiques et des déchets », offrent la possibilité d’améliorer ou d’aggraver la santé des travailleuses et des travailleurs.

Veuillez prendre note de la lettre que Sharan Burrow a envoyée à toutes les organisations affiliées, le 14 mars 2017, en vous demandant d’agir auprès de votre gouvernement et d’appuyer la revendication du mouvement syndical de soutenir la réglementation des substances dangereuses.

Lors la conférence à venir, les participants discuteront de la résolution UNEP/FAO/RC/COP.8/16/Add.1, destinée à modifier l’article 22 de la convention de Rotterdam, relative à l’insertion de substances dans l’annexe III. Cette modification permettrait d’inclure un élément moyennant l’approbation de 75 % des membres votants. Cette résolution est soutenue par le Botswana, le Cameroun, le Ghana, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, le Swaziland, la Tanzanie et la Zambie. Si elle est adoptée, la convention de Rotterdam serait alors conforme aux conventions de Bâle et de Stockholm qui disposent d’une procédure similaire.

Sans surprise, l’Association internationale de l’amiante chrysotile mène des actions dans différents pays africains pour s’opposer à la proposition de modification de l’article 22 de la convention de Rotterdam. Elle est parvenue à bloquer l’adoption du consentement préalable pour l’utilisation de l’amiante pendant des années, insistant sur le fait que le terme « consensus » signifie « unanimité ». Afin de progresser vers une gouvernance plus ferme des substances dangereuses, le mouvement syndical international demande aux gouvernements de soutenir cet amendement.