La réunion a pu compter sur la présence de membres du Réseau syndical de coopération au développement de la CSA de Colombie, du Brésil, d’Argentine, du Venezuela, du Paraguay et du Chili, ainsi que de représentants des centrales syndicales européennes DGB Bildungswerk (Allemagne), FGTB et CSC (Belgique), CFDT et CGT (France), et CGIL et ISCOS/CISL (Italie).

Cette rencontre a été l’occasion d’approfondir le débat sur l’incidence croissante de la coopération sud-sud et triangulaire en Amérique du Sud, aussi bien par les gouvernements que par les organisations syndicales. Dans ce contexte, le secrétaire général de la CSA, Víctor Báez a indiqué: « L’efficacité de la coopération – nord-sud, sud-sud ou triangulaire – dépend du modèle de développement que nous voulons lancer et de qui en bénéficie. Sur cette base, la coopération sud-sud offre un potentiel émancipateur et antisystémique, en termes de reformulation des asymétries historiques entre le nord et le sud. »

En ce qui concerne la coopération syndicale, les participant(e)s ont échangé des informations sur les projets promus dans le Cône Sud et les pays andins en vue de promouvoir les synergies entre projets à l’échelle nationale, ainsi que la cohérence entre les priorités définies par la CSA.

En outre, la coopération syndicale dans la sous-région a fait l’objet d’une analyse sur la base des Principes syndicaux sur l’efficacité du développement (élaborés par le RSCD et approuvés par le Conseil général de la Confédération syndicale internationale en 2011) et de l’outil « TUDEP ». Sur la base de cette analyse, les participant(e)s ont identifié les mécanismes visant à renforcer l’efficacité de la coopération dans la sous-région, basée sur la transparence politique, le dialogue et la coordination entre acteurs de la coopération syndicale.

Par ailleurs, la rencontre a permis de réaffirmer l’importance du partage d’informations sur les initiatives en matière de coopération syndicale dans les Amériques, en tant que condition préalable pour conjuguer les efforts et renforcer l’efficacité en termes d’incidence syndicale nationale.

À cet égard, Giulia Massobrio, responsable technique du domaine de coopération de la CSA, a déclaré: « Une telle opportunité contribue à des relations de coopération syndicale horizontales fondées sur la confiance mutuelle, sur la base de l’hypothèse que le mouvement syndical – bien qu’il ait des possibilités différentes – a des objectifs communs et doit œuvrer de manière coordonnée pour les atteindre. »

Source : CSA

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