Pour Giulia Massobrio, la rencontre a permis, en premier lieu, d’approfondir les principales questions à l’ordre du jour du débat mondial sur la coopération au développement (programme de développement pour l’après 2015, financement du développement et changement climatique), ainsi que d’identifier les priorités syndicales aux niveaux national et régional dans les domaines concernés.
La réunion a reçu le soutien du ministre Eduardo Porretti, du ministère des Relations extérieures d’Argentine, du coordinateur général des Actions internationales de lutte contre la faim du ministère des Relations extérieures du Brésil, Milton Rondo Filho, ainsi que de José Elosegui, membres du programme de Justice climatique de REDES – AT et des Amis de la Terre (Amérique latine et Caraïbes).
Des questions-clés à l’ordre du jour du programme de coopération au développement ont été examinées – notamment l’appropriation démocratique, la coopération horizontale, le rôle du secteur privé et la mobilisation des ressources nationales – aux fins de mettre en évidence leur pertinence aux revendications syndicales pour l’efficacité de la coopération. Matt Simonds de la CSI a procédé à l’examen de ces questions dans le contexte global et Rafael Freire de la CSA s’est chargé d’analyser ces mêmes enjeux à l’échelon régional.
La réunion a ensuite passé en revue le travail accompli par le RSCD-Amériques au cours de l’année 2014 en tant que base pour la définition de ses priorités d’action à niveau national, régional et international pour les prochaines années, conformément à la stratégie de mise en œuvre de la Plateforme pour le développement des Amériques (PLADA) et en préparation du Congrès de la CSA en 2016. Pour terminer, le Réseau a défini des priorités d’incidence nationale aux plans de la recherche, du renforcement des capacités et de la divulgation en tant qu’outils visant au renforcement de la participation des syndicats du continent américain dans l’élaboration des politiques de développement et de coopération de la Région. « Le travail entrepris par le Réseau syndical de coopération au développement de la CSA, avec le soutien de la CSI, contribue directement à consolider notre capacité, pour avoir une incidence accrue et meilleure sur les politiques de développement régionales », a ajouté Freire.
Article initialement publié en espagnol sur le site web de la CSA
