Organiser les travailleurs et les travailleuses de l’économie informelle : Un défi du mouvement syndical

Dans le cadre le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action Spécial de la CSI sur l’Economie Informelle un atelier de formation syndicale s’est tenu à Kigali (Rwanda) en coopération avec la CESTRAR et la COTRAF du 15 au 17 février 2011.

L’objectif de l’atelier était :

- d’amener les participants/es à comprendre que prendre en charge les problèmes des travailleurs de l’EI fait partie de la mission du mouvement syndical ;
- d’identifier les groupes pertinents avec lesquels il sera possible de travailler ;
- de renforcer les capacités des organisateurs et activistes syndicaux dans le cadre de la syndicalisation des travailleurs de l’EI ;
- de formuler une stratégie et un plan d’action national pour l’organisation des travailleurs et travailleuses de l’EI.

Une trentaine de participants(es) venant des deux organisations ont pris part à cette session et ont pu partager les expériences et les résultats des différentes initiatives développées par la CESTRAR et la COTRAF. Il a été également l’occasion de sensibiliser les participants(es) sur l’importance de l’extension de la protection sociale aux travailleurs (euses) de l’EI et aux autres groupes vulnérables.

Bien que les résultats du processus d’extension de la protection sociale à l’économie informelle initiée par le Gouvernement du Rwanda en collaboration avec les organisations syndicales soient encore timides, il y a un réel espoir d’une amélioration certaine.

Les conclusions de l’atelier ont permis de s’accorder sur un plan d’action national axé sur trois points : l’organisation et la syndicalisation des travailleurs(euses) de l’EI, l’intégration des revendications des travailleurs de l’EI (travail décent, salaire minimum) dans les négociations collectives, la mise en place d’un système de protection sociale au profit des travailleurs (euses) de l’EI.

La CESTRAR et la COTRAF se sont engagées à fournir tous les efforts pour la réalisation des objectifs du plan d’action par la mise en place d’un comité intersyndical de suivi et d’évaluation.