Mexique : Le mouvement syndical international appelle le gouvernement à garantir le respect du droit des travailleurs à la liberté d’association

Dans un appel conjoint adressé au gouvernement du Mexique, la Fédération internationale des ouvriers du métal (FIOM), la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l’énergie, des mines et des industries diverses (ICEM), la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), la fédération syndicale internationale UNI et la Confédération syndicale internationale (CSI) demandent justice pour les travailleurs morts et le respect de la liberté d’association pour les travailleurs du Mexique.

Cinq années se sont écoulées depuis l’explosion dans la mine de charbon de Pasta de Conchos de la compagnie Grupo Mexico, dans laquelle 65 mineurs avaient trouvé la mort le 19 février 2006. A ce jour, les familles endeuillées attendent toujours de recevoir une compensation adéquate, ainsi que les dépouilles mortelles des disparus pour pouvoir procéder aux funérailles. Les mineurs, la communauté locale, la Commission mexicaine des droits de l’homme et la commission d’investigation de la Chambre des députés ont relevé des irrégularités récurrentes au niveau de l’inspection du travail et estiment que les violations flagrantes des normes légales de sécurité par Grupo Mexico rendent celle-ci responsable de la mort des 65 mineurs. En 2009, l’Organisation internationale du travail des Nations unies avait recommandé « l’imposition de sanctions adéquates aux responsables » de la tragédie. Le manque total de progrès en vue de l’ouverture d’une enquête indépendante et d’une action en justice contre les dirigeants de l’entreprise et du gouvernement responsables est source de profonde préoccupation pour le mouvement syndical international.

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Le mouvement syndical international a lancé une campagne (14-18 février) appelant les organisations affiliées de par le monde à demander au gouvernement mexicain de tenir l’employeur et les fonctionnaires du gouvernement responsables de l’explosion survenue dans la mine de Pasta de Conchos, dans laquelle 65 mineurs ont trouvé la mort le 19 février 2006 ; d’abolir les atteintes systématiques à la liberté d’association des travailleurs, y compris les « contrats de protection » dominés par les employeurs et l’ingérence du patronat dans les élections sociales ; de mettre fin à tout recours à la force – par l’Etat ou des intérêts privés- visant à réprimer les demandes légitimes des travailleurs en faveur de syndicats démocratiques, de meilleurs salaires et conditions de travail et de conditions adéquates de santé et de sécurité et, enfin, de mettre un terme à la chasse aux sorcières menée à l’encontre du Syndicat des ouvriers des mines et du métal du Mexique (SNTMMSRM) et du Syndicat mexicain des travailleurs de l’électricité (SME).

Diverses activités, y compris des mobilisations devant les ambassades, des rassemblements et des conférences de presse sont en train d’être organisées aux quatre coins du monde dans le cadre de cette campagne internationale en soutien aux droits des travailleurs mexicains.

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