“Make or Break” for Copenhagen Climate Talks

Les gouvernements doivent, une fois pour toutes, d’assumer pleinement leurs responsabilités et conclure, avant qu’il ne soit trop tard, un accord sérieux dans le cadre de la Conférence de l’ONU sur le changement climatique, à Copenhague, a déclaré la Confédération syndicale internationale.

« Nous ne pouvons pas prendre le risque d’attendre plus longtemps », a souligné Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. « Des décisions doivent être prises et des mesures mises en œuvre immédiatement. Les gouvernements doivent faire preuve de suffisamment de souplesse que pour reconnaître qu’ils n’obtiendront pas tout ce qu’ils espéraient au cours de cette semaine mais néanmoins œuvrer à la conclusion de l’accord le plus ambitieux possible pour commencer à s’attaquer au changement climatique. Il est primordial que les principes fondamentaux de la solidarité soient respectés afin de garantir une transition juste pour les travailleuses et travailleurs et prévoir des responsabilités différenciées pour les pays en développement. Faute de quoi, le tribut humain, environnemental et économique sera incommensurable. »

Ryder prenait la parole à l’occasion de la clôture des activités du pavillon Monde du travail (World of Work – WoW), où une trentaine d’événements ont été organisés durant trois jours par des syndicats de toutes les régions et de tous les secteurs. Des centaines de syndicalistes se sont rendus à la Conférence de l’ONU sur le changement climatique, à Copenhague, pour faire pression sur les décideurs politiques de leurs pays, appelant ces derniers à prendre un engagement en faveur de la justice sociale dans le cadre de la transition vers des économies bas carbone et résistantes au changement climatique.

La CSI a exprimé sa vive préoccupation concernant la restriction de l’accès au centre des conférences de l’ONU pour les représentants de la société civile. « L’exclusion de pratiquement tous les représentants de la société civile durant les jours les plus décisifs de la COP15 est inadmissible et ne peut, en aucun cas, établir un précédent », a déclaré Ryder. « Les syndicats et les autres organisations de la société civile ont fourni une grande partie du dynamisme au début de la Convention-cadre de l’ONU sur le changement climatique, à Rio, en 1992, et nous avons joué un rôle-clé dans les discussions depuis lors. Il est essentiel que nous puissions, une fois de plus, prendre part activement à ce processus. »

Guy Ryder prendra la parole, ce jeudi 17 décembre, à l’occasion d’un événement organisé par la CSI en marge de la Conférence, intitulé « Les travailleurs après Copenhague – Une transition juste ? »

La Déclaration de la CSI « Les syndicats et le changement climatique - Équité, justice et solidarité dans la lutte contre le changement climatique » énonce de façon détaillée la position du mouvement syndical international, insistant sur l’importance d’une réduction urgente des émissions dans les pays développés, le financement pour l’adaptation des pays en développement, la création d’emplois verts et décents et l’instauration de politiques favorisant une « transition juste » moyennant l’investissement dans des technologies nouvelles, bas carbone, pour réduire l’empreinte carbone des industries existantes.


Pour lire la Déclaration de la CSI sur le changement climatique

Nous vous invitons à découvrir les clips vidéo sur le changement climatique produits par Sustainlabour, en association avec la CSI :

- Appel à l’action

- Union of Green - Climate Change

- Making it Happen - Climate Change

- The Way Forward - Climate Change