Les syndicats estiment que les banques mondiales qui sont trop grandes pour faire faillite – les « institutions financières mondiales ayant une importance systémique » dont la supervision et la réglementation sont au cœur de l’ordre du jour de la plénière d’aujourd’hui – posent une menace réelle et immédiate aux finances publiques, et par conséquent aux contribuables et aux familles des travailleurs, dans les pays de l’OCDE comme dans les économies émergentes.
Les syndicats appellent à ce que le nouveau programme du CSF sur la protection financière des consommateurs fasse intervenir les salariés des institutions de crédit et d’assurance.
De l’avis des syndicats, l’heure est venue également pour le CSF de se pencher sur la question de la taxe sur les transactions financières (TTF), puisque bon nombre de gouvernements de pays du G20 se sont déjà exprimés en son soutien. La Commission européenne estime maintenant que la TTF est une possibilité à envisager sérieusement, et tant l’OCDE que le FMI ont par ailleurs indiqué qu’une TTF pourrait faire partie d’une stratégie efficace pour le secteur financier.
Les syndicats ont également formulé des observations sur l’oligopole des agence de notation de crédit, sur la nécessité du nouveau cadre prudentiel de Bâle 3 en vue de promouvoir les investissements à long terme, et sur la réglementation des marchés de gré à gré des produits dérivés.