Même si la législation hondurienne prévoit le droit d’organisation et de négociation collective, il existe de nombreuses restrictions juridiques et, dans la pratique, il est difficile pour les travailleuses et les travailleurs d’exercer ces droits, surtout dans les zones franches industrielles. Les actes de discrimination à l’encontre des syndicats sont courants et ne sont toujours pas poursuivis. Après le coup d’état, les organisations syndicales ont subi de nombreuses attaques et 12 syndicalistes ont trouvé la mort lors de protestations et, dans certains cas, dans leur propre maison.
La loi a beau interdire la discrimination à l’encontre des femmes, elles sont moins payées pour un travail de valeur égale et elles sont disproportionnellement majoritaires dans les emplois faiblement qualifiés. Le travail des enfants est courant principalement dans l’agriculture, dans le secteur minier, dans les ateliers et dans les services domestiques. La traite des êtres humains aux fins d’exploitation économique n’est pas interdite et il existe des cas de travail forcé. Peu d’inspections sont prévues pour surveiller le respect des lois, notamment relatives au travail des enfants et au travail forcé.