Journée mondiale de lutte contre le sida (JMS)

photo: Photo: ChiLam-Ly

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida (JMS), la CSI commémore les millions de personnes qui ont perdu la vie à cause du VIH/sida et rend un hommage aux personnes qui vivent avec le VIH, de même qu’à celles qui luttent pour attirer l’attention sur l’épidémie et prônent un engagement actif.

Malgré les progrès accomplis, le VIH reste un problème de santé publique majeur à l’échelle mondiale, qui a jusqu’ici coûté la vie à plus de 39 millions de personnes. En 2013, 2,1 millions de personnes ont été infectées au VIH. Deux tiers des personnes qui en ont le plus besoin sont dépourvues d’accès aux traitements susceptibles de leur sauver la vie, alors que les personnes infectées et affectées par le VIH continuent de souffrir de discrimination, de stigmatisation et de privation de droits. Concentrant deux tiers du nombre total de personnes vivant avec le VIH de même que la majorité à la fois des nouvelles infections au VIH et des nouveaux cas de morts causées par le sida, l’Afrique subsaharienne reste la région la plus affectée. Mais le VIH/sida menace également beaucoup d’autres pays et régions.

Les syndicats sont résolument engagés à faire preuve d’un leadership soutenu et continu dans la lutte contre les inégalités en matière de santé et le VIH/sida dans le monde du travail et à s’assurer que les progrès et les investissements réalisés à ce jour ne s’éroderont pas. Le travail décent fondé sur la liberté syndicale et d’autres droits fondamentaux joue un rôle central à l’heure de s’attaquer aux vulnérabilités sous-jacentes du VIH. Il permet aux femmes et aux jeunes travailleurs d’assumer leur place légitime au sein de l’économie et de la société et garantit aux jeunes des options plus stables et productives pour l’avenir.

C’est dans cette perspective que les syndicats attirent l’attention sur le thème de la JMS 2011-2015 « Objectif Zéro : Zéro nouvelle infection au VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida », pour demander plus de justice sociale, d’égalité et d’équité dans l’action future, la reconnaissance du rôle du monde du travail dans la riposte au sida et une attention particulière aux approches sensibles à la dimension de genre.