Déclaration de la CSI pour la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie 2024

photo: Roberto Parizotti CUT Brazil

Le mouvement syndical mondial s’engage à lutter contre les forces antidémocratiques qui s’opposent à l’égalité de genre, aux droits sexuels et reproductifs et aux droits des personnes LGBTQI+.

Ce 17 mai, à l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie (IDAHOBIT), les syndicats prennent l’engagement d’organiser, de défendre et d’éduquer afin de combattre l’attitude négative d’extrême droite, misogyne et anti-LGBTQI+, sur le lieu de travail, dans la société et dans le monde.

Luc Triangle, le secrétaire général de la CSI, a déclaré : « Face à la multiplication des défis à relever au plan mondial, caractérisés par un discours antidémocratique et socialement clivant soutenu par un mouvement d’extrême droite bien financé et bien coordonné, la CSI et les syndicats doivent riposter. Nous sommes le plus grand mouvement social mondial fondé sur des valeurs de démocratie, d’égalité et de solidarité et, à ce titre, nous devons mobiliser notre force collective pour défendre des avancées durement acquises en matière de droits des personnes LGBTQI+. »

Pour contrecarrer la rhétorique hostile à l’égard des personnes LGBTQI+, la CSI préconise :

  • Un mouvement syndicaliste puissant, inclusif et féministe.
  • Le renforcement de la représentation et du rôle moteur des travailleurs LGBTQI+ au sein des syndicats.
  • Des stratégies mondiales contre le rejet des droits qui sont à l’origine même des sociétés inclusives et des démocraties participatives.

Luc Triangle a conclu : « Cela signifie qu’il faut s’organiser à tous les niveaux, comme le rappelle la campagne « Pour la démocratie», c’est-à-dire sur le lieu de travail, dans la société et à l’échelle mondiale. Les forces populistes qui menacent les démocraties et les droits des travailleurs sont aussi celles qui alimentent les idées misogynes, antiféministes et anti-LGBTQI+. Notre engagement pour la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie est plus que symbolique ; c’est un appel à l’action contre les forces qui cherchent à nous diviser, donc à anéantir la démocratie et l’égalité. Tout préjudice causé à une personne est, de fait, un préjudice causé à toutes les autres. »

Le Conseil du groupement Global Unions a publié la déclaration suivante le 17 mai, pour la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie :
IDAHOBIT: Aucun·e·x camarade n’est laissé·e·x pour compte.